Après BYD en Hongrie et Chery en Espagne, Dongfeng Motor pourrait devenir le troisième constructeur chinois à avoir une usine de production en Europe, en Italie, ce qui serait une bonne nouvelle dans le but d'ouvrir son marché aux constructeurs chinois. Le gouvernement italien poursuit son opération séduction avec le groupe Dongfeng Motor qui va entamer des négociations afin de fabriquer 100.000 véhicules dans ce pays.
La démarche italienne montre que les intérêts des pays divergent souvent des orientations des industriels, et même des directives européennes. La question posée par les constructeurs chinois en est une parfaite illustration. Alors que l'Italie les accueille avec douceur, Bruxelles se concentre sur une augmentation des droits de douane appliqués aux véhicules électriques chinois. La perspective de ces augmentations explique sans doute la stratégie des industriels de l’Empire Asiatique à ouvrir des usines sur le Vieux Continent, de manière à opérer au plus près des marchés et à contourner de futures pénalités douanières.
« Le constructeur Dongfeng Motor étudie l’installation d’une usine en Italie d’une capacité de production de plus de 100.000 véhicules par an », a confié Qian Xie, responsable des opérations en Europe, « l'Italie est l'un des principaux marchés automobiles en Europe et avoir une production locale est essentiel pour Dongfeng Motor pour approvisionner tous les autres pays de la zone. »
Les discussions avec Rome sont en cours. Dans les semaines à venir, le gouvernement devrait présenter à Dongfeng Motor plusieurs options pour des sites de production.
En plus de sa gamme de véhicules électriques, Dongfeng Motor envisage également de mettre en place ses modèles hybrides pour répondre à la demande des acheteurs européens.
Vos commentaires donnez votre avis