Après avoir initié le segment des Sports Activity Vehicles avec le X5, BMW a récemment renouvelé son best-seller avec une troisième génération très prometteuse. Invités par le constructeur allemand dans son fief, et Ben Jemaa Motors pour les essais presse, nous avons pu tester le nouvel X5 en parcourant la Bavière pour arriver à Salzbourg (Autriche), ville natale de Mozart.
Dans les années 90, le marché des « 4X4 » était composé de spécialistes comme Land Rover ou encore Toyota avec son Land Cruiser. Destinés principalement au tout-terrain, ces véhicules étaient assez limités en termes d’équipements, et n’offraient pas le confort dynamique d’une berline sur route.
C’est alors que BMW, propriétaire de Land Rover à l’époque, décida de lancer le X5 en 1999. A sa sortie, c’est l’étonnement général : BMW veut concilier les capacités de franchissement d’un 4x4 au confort d’une vraie berline ! Tout le monde se demande alors comment un engin de 2 tonnes arrivera à défier les lois de la physique avec son châssis surélevé. Pourtant, le constructeur y parvient. Sans atteindre la tenue de route d’une berline, le X5 offre une sécurité et un confort dignes de ce nom à bord d’un 4x4. Le phénomène est lancé et rencontre un succès mondial, avec un million trois cent mille exemplaires écoulés à ce jour.
BMW perfectionne cette troisième génération de X5, sans dénaturer son design caractéristique. Le SUV allie plus que jamais équilibre stylistique et finesse aérodynamique, une prouesse des stylistes, quand on sait qu’il mesure près de 5 mètres de long pour moins de 2 mètres de large.
Le X5 adopte notamment des nouveaux phares ronds doubles s’étendant jusqu’aux naseaux BMW. Les anneaux lumineux des optiques sont aplatis dans leur partie inférieure et coiffés d’une bande contrastante lumineuse alimentée par LEDs sur leur partie supérieure. Sa silhouette est marquée au niveau des passages de roues aux formes athlétiques, avec des lignes horizontales et des surfaces au modelé tendu sur la partie arrière. Plus fonctionnel, le nouvel X5 offre désormais en option une troisième rangée de sièges avec deux places supplémentaires.
Parmi les versions proposées à l’essai, nous avons choisi de tester la X5 3.0d en finition X-line et la M50d en finition M Sport. En plus des différentes combinaisons de revêtements intérieurs, les deux versions sont dotées de kits carrosserie spécifiques.
Nous entamons notre parcours à Munich avec la Finition x-Line, qui propose une protection inférieure esthétique en acier inoxydable, qui orne les pare-chocs et les bas de caisse. Ses prises d’air ont un look soigné, la sortie d’échappement argent mat et les barres de calandre lui donnent une allure imposante.
Son intérieur clair respire l’élégance, avec le pack intérieur Nappa Exclusive « Elfenbeinweiss ». La structure horizontale, à surfaces superposées selon le principe du layering, souligne la largeur du tableau de bord et l’espace généreux, alors que le traité des surfaces en trois dimensions crée des contrastes animés.
Les éclairages d’ambiance font ressortir le lien lumineux entre le tableau de bord et le revêtement des portes. Le système iDrive permet de choisir la couleur de la lumière : bleue, blanche ou orange. L’ambiance exclusive régnant à bord du X5 est aussi rehaussée par la qualité des matériaux.
A son volant, la X5 offre une position de conduite surélevée. Toutes les commandes, y compris le nouveau « Controller » iDrive Touch , et l’écran de contrôle de 10 pouces sont orientées vers le conducteur. Le nouvel affichage tête haute se révèle très pratique, avec projection des panneaux de limitation de vitesse, et des données GPS.
Avec ses 258 chevaux et 560 Nm de couple, Le 6 cylindres en ligne Diesel xDrive30d est très plaisant à conduire. 6,9 secondes lui suffisent pour passer de 0 à 100 km/h, avec une consommation de 6,2 litres de gazole aux 100 kilomètres. Sur route, les systèmes d’aide à la conduite garantissent un excellent contact avec le bitume, que ce soit en virage serré, dans les descentes ou à vitesse soutenue.
A la mi-journée, nous changeons de monture, passage à la M50 d ! A l’extérieur, le M50d donne déjà le ton : jupe avant à prises d’air agrandies, bas de caisse spécifiques et jupe arrière dotée d’un diffuseur augmentent l’appui au sol à vitesse soutenue. De quoi nous rappeler qu’on passe là à une autre dimension.
L’intérieur est clairement typé sport. Le volant M à palettes avec touches multifonctions tient parfaitement en mains, l’habitacle est complété d’inserts en aluminium « Hexagon », d’un repose-pied M, de seuils de porte M et d’un ciel de pavillon « Anthrazit ».
Dès les premiers tours de roue, on comprend qu’on a affaire à de la belle mécanique. Les accélérations sont tout simplement époustouflantes, et le son du moteur vous fait littéralement oublier que c’est un diesel ! Avec son couple ahurissant de de 740 Nm et une puissance maximale de 381 ch, ce moteur d’exception abat le 0 à 100 km/h en 5,3 secondes ! Des performances de haut vol conjuguées à une consommation moyenne de 6,7 l/100 km qui soulignent une fois de plus la capacité d’innovation de BMW.
Le pack Suspension Adaptative ajoute encore plus de sportivité à l’agilité de ce M50d avec le réglage de l’amortissement variable piloté et de la suspension arrière avec correcteur d’assiette automatique.
Avec ses performances dynamiques et son confort, on pourrait penser que le nouvel X5 n’est pas fait pour le tout terrain. C’est pourquoi l’équipe BMW Driving Experience nous a concocté un parcours avec différentes pentes et plusieurs types de revêtement. Chemins, routes de forêt, passage de gué et bain de boue, le nouvel X5 passe partout et s’en est sorti de manière honorable, grâce notamment au système de 4 roues motrices x-Drive ou au système Hill Descent Control (HDC), qui permet de descendre les pentes en maintenant automatiquement une vitesse constante.
Il est plus que suffisant ! Très souple et silencieux à bas régime, et dès qu'on accélère, il ronronne avec la poussée caractéristique d'un 6 cylindres essence.
Ça confirme mes impressions. D'ailleurs, beaucoup ont fait l'éloge de ce moteur. Maintenant, reste qu'à espérer que la fiabilité à long terme sera au rendez-vous!
le six en ligne des BMW sont ultra fiable, les proprio ont eu peut de prb avec eux! par contre il y a beaucoups de retour negatif par rapport a 4 cylindres, diesel et essence de l'ancienne generation e 90
Je suis dedans depuis quelque temps. Je suis arrivé à la page 44 et je l'ai commencé dès le début. C'est ma lecture du soir depuis que je m'intéresse de près à ce moteur 30d. J'espère seulement qu'à la dernière page, il sera mentionné qu'ils ont trouvé une solution au problème. Mais, chut, ne me brule pas les étapes stp :)
oui mais il ya aussi ce soucis avec le 6 en ligne diesel N57! mais ca apparait d'une maniere tardive vers les 150 mkm!! car sur ces nouveau moteur la chaine de distribution est place a l'arriere! entre le moteur et la boite , et apparement c'est l'origine du prb
Tout à fait ça pour l'origine du problème. Il y a beaucoup de contraintes, de frictions, de frottements et de chaleur dans cette partie où la chaine est située. Les entretiens Long Life de 30000 Kms n'aident pas non plus car elle doit être lubrifiée au maximum étant données ces contraintes.
Il est véhiculé que les N57 sont moins voire rarement touchés et s'ils le sont, c'est après un kilométrage assez élevé de 150000 Kms comme tu as mentionné.
Sinon, je te signale que le 30d que @automobile_tn vient d'essayer sur cette X5 (et qui équipe aussi la Serie 3 et la Serie 5) est un N57 aussi et je ne sais pas à date si le problème a été vraiment réglé ou non :(
malheureusement non! c'est la meme architecture du moteur! mais le changement est le suivant: bmw est devenue plus meticuleuse concernant l'utilisation d'huiles et lubrifiant specifiques qui repondent a leurs normes, sinon, elle ne prend pas les reparations des casse premature en charge!!!
Dommage, j'étais vraiment intéressé par ce moteur dans un future proche....Dans une année, je pense que certains qui équipent les autres voitures depuis Septembre 2011 auront largement dépassé les 100000 Kms. Je resterai très réceptif quant aux problèmes s'il y en a!
Je sais. Mais dans mon cas, le diesel est plus rentable. Je compte garder la voiture très longtemps (économie à la pompe + prix d'achat rentabilisé sur plusieurs années). De plus, comme Zali l'a mentionné, je suis un pro-diesel :))
Sur la Serie 3, le 30d a une moyenne mixe irréaliste de 5 litres/100 Kms!!!
oui c vrai que ca ne consomme pas du tt! mais prends en compte le prb de chaine de distribution, sinon, tu peux en acheter une 330d et achete aussi deux kit de chaine des distrub et met les sous la main ou cas ou! ;)
Ça ne consomme pas du tout, c'est peu de le dire. Ça consomme moins que le 4 cylindres 1.2 TSI 105 ch de chez VW :D
Non, si j'ai des doutes le moment venu, je ne me dirigerai pas vers BMW. C'est seulement ce moteur qui m'a attiré!
En tout cas, je pense qu'en mi-2015 on aura assez de recul pour juger de sa fiabilité. Le moteur aura environ 4 ans rendu là.
Amir Trbonjour, je veux savoir si cette finition comporte le driving assist lvl2 donc si elle est la starter Edition ou la Advanced Edition ?
Prix MG One 1.5 L Luxury+ BVA ‐
il y a 17 heures
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